
Malgré les différences qui les opposent, presque tous les acteurs du secteur de la santé s’accordent sur le fait que le temps consacré aux tâches administratives est un problème majeur. Dans le quotidien des professionnels de la santé, tous groupes confondus, les tâches telles que la documentation, la saisie et l’échange de données, les travaux administratifs, le codage et autres prennent beaucoup de temps.
Les médecins-assistant(e)s et les chef(fe)s de clinique jouent un rôle particulier à cet égard: en raison de leur position dans la hiérarchie, ils croulent sous le poids d’une administration particulièrement lourde. Il arrive aussi qu’en raison de mesures d’économie, les tâches administratives dont devraient s’occuper d’autres professions soient davantage transférées vers les médecins. Différentes études menées en Suisse ont montré que les médecins passent près de deux heures (étude gfs.bern) et les médecins-assistant(e)s plus de 180 minutes par jour (étude Baden-Lausanne) devant l’écran. Il va de soi que la documentation et l’administration sont des tâches nécessaires. Mais l’asmac estime que la limite est désormais nettement dépassée et que cela ne favorise ni les conditions de travail du personnel, ni les patients. Comme le prévoit la FMH dans sa stratégie, il est essentiel de réduire les tâches administratives et bureaucratiques.
2. Sondage bureaucratie
Pour savoir plus précisément où se situent les problèmes en matière de bureaucratie, nous avons donc lancé un deuxième sondage sur le sujet en été 2024, dans lequel nous avons interrogé les participants sur les possibilités d’améliorations concrètes. Ceci a une fois encore apporté de nouveaux éléments. Diverses indications et idées sur la manière de réduire les charges liées aux activités administratives des médecins ont été particulièrement utiles. Nous avons reçu des réponses de plus de 500 personnes, notamment de la part des médecins assistants et chefs de clinique.
Près d’une personne sur trois a répondu négativement à la question introductive de savoir si un outil d’enregistrement vocal était disponible. nviron 30% des personnes interrogées étaient d’avis que les ressources et l’équipement informatiques étaient insuffisants. Plus de 60% des personnes interrogées ont approuvé les affirmations selon lesquelles le système de saisie des médicaments était inefficace, requérait en général trop de clics, et que la saisie des médicaments qui ne sont pas disponibles dans l’hôpital ou le système était très pénible. Nous avons cependant aussi reçu des propositions concrètes sur comment réaliser des améliorations. L’idée de rédiger des directives claires sur la nature et l’étendue de la documentation nécessaire, de limiter celle-ci au minimum et de mettre à disposition des éléments de texte a été citée à plusieurs reprises.
1. Sondage bureaucratie
A la demande des participants à la table ronde réalisé par l’asmac à la fin de l’été 2023, on a organisé un sondage parmi les membres de l’asmac concernant la bureaucratie dans les hôpitaux.L’analyse des quelque 700 réponses – comprenant une grande quantité de texte qu’il a fallu coder – a été fastidieuse, mais fructueuse. La répartition des personnes interrogées était représentative des membres de l’asmac: les principaux groupes étaient les médecins-assistant(e)s avec près de 50%, les chef(fe)s de clinique (25%) et les médecins adjoints et indépendants avec chacun environ 8%.
Les résultats donnent un bon aperçu des problèmes concrets liés à la charge de travail administratif. 17% ont répondu oui à la question introductive «Devez-vous régulièrement utiliser un télécopieur?». Après les rires que le fax a suscités pendant la pandémie, on aurait pu s’attendre à un chiffre encore plus important. Les principaux problèmes se situent cependant ailleurs: De nombreux exemples de surcharge administrative cités par les personnes interrogées sont imputables à des systèmes d’information clinique (SIC) mal conçus et/ou à des systèmes incompatibles avec d’autres systèmes internes ou externes. Il existe également de très nombreuses inefficacités au niveau des médicaments, qui peuvent également être une source d’erreur potentielle. Les demandes de renseignements de la part des caisses-maladie sont un autre facteur chronophage. Environ 26% des personnes interrogées passent entre deux et quatre heures par semaine à y répondre. Non seulement il est inefficace de répondre à ces demandes, par exemple sur papier, mais une grande partie d’entre elles sont également inutiles, selon les médecins.
Was der vsao tut
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.